Le 10 septembre, l’ambassadeur de Lituanie en France, Nerijus Aleksiejūnas, rendit visite aux soldats de Meyenheim. Ce déplacement en Alsace était pour lui une façon de remercier l’armée française de son soutien constant depuis plus de trois ans. « Cette mission est essentielle pour la stabilité de la région. C’est aussi une bonne occasion de développer des coopérations avec nos partenaires. » Notamment dans deux domaines particuliers où la Lituanie a une réelle expertise : les cyberattaques et la lutte informationnelle. Rappelons que la Lituanie consacre 2 % de son PIB à la Défense. Son armée comprend 8 000 soldats, sa Garde nationale 5 000 pour une population de près de 2,8 millions d’habitants. La conscription a été rétablie en 2015, à la suite de la guerre en Ukraine. Quatre mille jeunes font actuellement leur service national.
Pages
▼
13 septembre 2020
Un régiment d’Alsace en partance pour la Lituanie
Basée en Alsace, à Meyenheim, une compagnie du Régiment de
marche du Tchad (RMT) part fin septembre, en Lituanie dans le cadre d’une
mission de dissuasion de l’OTAN. « Une
mission de dissuasion », souligne le
lieutenant-colonel Guillaume aux Dernières Nouvelles d’Alsace, décidée par les
pays de l’Alliance Atlantique en réponse à l’annexion de la Crimée par la
Russie. Des moyens militaires importants – quatre bataillons multinationaux – sont, depuis 2016, positionnés dans les pays
baltes et en Pologne et la France y participe de façon régulière depuis mars
2017. Les soldats du RMT vont constituer la « colonne vertébrale » du
groupement français fort de 300 militaires, dont des cavaliers du 501e régiment
de chars de Mourmelon. Cinq chars Leclerc et 14 véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) sont engagés au sein d’un
bataillon sous commandement allemand. Durant ces quelque quatre mois de
présence en Lituanie, les soldats français effectueront plusieurs exercices
dont un de « haute intensité » avec tous les acteurs militaires présents.