27 novembre 2008

Michel Sopocko, père spirituel de sainte Faustine

Préfacées par le cardinal Audrys Juozas Bačkis, les mémoires du bienheureux Michel Sopocko (1888-1975), père spirituel de sainte Faustine, viennent de paraître en français. Il s’agit d’une brève biographie du prêtre qui exerça d'abord en tant que théologien à Vilnius et qui choisit ensuite de dédier sa vie au culte de la Divine Miséricorde. Elles sont suivies d'un texte où le prêtre relate sa rencontre avec soeur Faustine Kowalska (1905-1938), religieuse polonaise de la Congrégation Notre-Dame de la Miséricorde. Au cours de révélations successives, sœur Faustine indiqua que Jésus lui avait demandé à plusieurs reprises que l'on honore la Divine Miséricorde au travers une image miraculeuse. Avec l’aide de l’abbé Sopocko, son confesseur et directeur spirituel, le peintre Eugeniusz Kazimirowski tenta en 1934 de reproduire sur une toile le plus exactement possible ce que lui décrivit sainte Faustine. Elle vint dans son atelier une fois par semaine au moins, pendant une période de six mois indiquant les corrections nécessaires. Elle désirait que tableau de Jésus Miséricordieux soit exactement comme il elle l’avait vu lors de sa vision. Grâce aux efforts de l’abbé Sopocko, le tableau du Sauveur Miséricordieux a été exposé et vénéré pour la première fois par des fidèles venus prier en très grand nombre à Vilnius, par la fenêtre de la chapelle de la Porte de l’Aurore, du 26 au 28 avril 1935, durant la cérémonie solennelle de clôture du Grand Jubilé de la Rédemption du Monde. Au cours des années suivantes, le tableau fut successivement placé dans l’église Saint Michel à Vilnius (1937-1948); dans l’église de Nowa Ruda en Biélorussie (1949-1986) et dans l’église du Saint Esprit à Vilnius (1987-2005). Depuis 2005, le tableau est vénéré au petit Sanctuaire de la Divine Miséricorde à Vilnius, 12 rue Dominikonų. Sœur Faustine a été béatifiée en 1993 puis canonisée en 2000 à Rome. "Bienheureux Michel Sopocko, père spirituel de sainte Faustine". Pierre Téqui Editeur, Paris, 2008, 57 pages, 6 euros.
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