05 octobre 2010

Rock lituanien : Alina Orlova à la Laiterie

Le samedi 9 octobre 2010 à 21h40, la Laiterie à Strasbourg propose un concert d’Alina Orlova. De son vrai nom Alina Orlovskaya, c’est une jeune chanteuse et musicienne originaire de Lituanie où elle est née en 1988, à Visaginas. Au pied de la centrale atomique, petite fille, Alina s’ennuyait à apprendre le piano classique lorsque quelques dérapages lui révélèrent les beautés de la composition. Soudain, le clavier cessa d’être le lieu d’une pénible répétition sans quête pour devenir territoire à investir afin de fuir la grisaille plombée et parler au monde. Autour de textes concis, Alina Orlova écrit désormais ses propres chansons, qui n’admettent que ses propres règles. Interprétant aussi les chansons d'autres compositeurs, elle chante en trois langues, lituanien, russe et anglais. La Laiterie / Artefact, 13 rue du Hohwald à Strasbourg.
http://www.laiterie.artefact.org/

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13 février 2010

Esther Shalev-Gerz : ton image me regarde

Esther Shalev-Gerz expose du 9 février au 6 juin 2010 au Jeu de Paume à Paris. Née en 1948 à Vilnius en Lituanie soviétique, Esther Shalev-Gerz émigre avec sa famille dans l'Etat d'Israël en 1957. Elle fait ses études à l'Académie Bezalel d'art et de design de Jérusalem (1975-1979, puis séjourne à New York (1980-1981) avant de s'installer à Paris en 1984. Sculpteur, photographe et vidéaste, son oeuvre entretient un rapport étroit avec la parole, le langage et traite de l'histoire et de la mémoire collective.
http://www.shalev-gerz.net/

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22 janvier 2010

40% des dirigeants lituaniens sont des femmes

En Lituanie, la parité a un autre sens qu’en France. Si les femmes y représentent 53% de la population du pays, 40% des dirigeants d’entreprises, d’organisations ou des hauts fonctionnaires sont des femmes. Par ailleurs, 60% des étudiants sont des étudiantes. Toujours selon le Département des statistiques de Lituanie, leur espérance de vie est de 77 ans, soit 11 ans de plus que celle des hommes. Toutefois, en moyenne, les salaires des femmes sont de 18% inférieurs à ceux de leurs collègues masculins. Enfin, la présidente de la République est une femme, Dalia Grybauskaite, le gouvernement actuel compte deux femmes ministres et, au parlement, sur 141 députés, 28 sont des femmes dont la présidente, Irena Degutiene.
http://www.cahiers-lituaniens.org/

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19 janvier 2010

Vanda Juknaite : Un regard de sagesse sur une société en mutation

Vanda Juknaite est née en 1949 en Lituanie. Ecrivain, dramaturge, essayiste, elle enseigne à l’Université pédagogique de Vilnius. Particulièrement concernée, dans son écriture, par le thème de la maternité, elle réalise aussi un travail socio-pédagogique avec les enfants marginalisés ou handicapés. Elle a reçu en 2008 le Prix national de Lituanie décerné pour l’Art et la Culture, en hommage à son humanisme discret. Elle est traduite en neuf langues. Dans son dossier "Femmes de l’Est", le magazine en ligne Regard sur l’Est lui consacre un article de Caroline Paliulis (Photo de Vladas Braziunas). Retour sur l’œuvre d’une auteure unique. "Vanda Juknaite a été récompensée en 2008 pour son livre « Prononcé de l’obscurité » ainsi que «pour son humanisme discret et sa contribution à diffuser la culture lituanienne à l’étranger». Ce dernier livre a pourtant été jugé inclassable par les critiques littéraires, car il ne s’agit pas d’un roman, mais d’un recueil de conversations avec des enfants ayant fait de la prison, handicapés mentaux ou moteurs, aveugles, sourds ou muets, maltraités ou abandonnés. Bien qu’elle se défende d’avoir joué un rôle incitateur au cours de ces interviews, mettant toujours la spontanéité des enfants en avant, c’est tout un art d’avoir su dialoguer avec eux, jusqu’à obtenir de leur part des réflexions d’une profondeur et d’une vérité telles, qu’elles laissent rêveurs les lecteurs adultes. Vanda Juknaite a su parler d’égal à égal à ces enfants, les interrogeant sur leurs émotions, le fait de vivre ensemble, l’amour, la confiance, le respect. Elle dit qu’aucun enfant ne s’est jamais dérobé à ses questions. Tous conscients de leur handicap, ils lui dévoilaient leurs sentiments, s’exprimant sur ce qui représentait pour eux les valeurs essentielles de la vie. Vanda Juknaite résume ainsi cette expérience: «La catastrophe de la vie ce n’est pas le handicap, c’est le manque d’amour». Vanda Juknaite a commencé son travail d’écrivain au moment même où la Lituanie se libérait du joug soviétique, en 1990. Son premier livre, « La Veillée funéraire », dépeint l’atmosphère de la campagne finissant d’agoniser après des années de destruction. Cette veillée funéraire est aussi, symboliquement, celle des déportations de masse en Sibérie et des milliers de morts parmi les «Frères de la forêt». Dans cette campagne, les femmes, de plus en plus isolées, observent les ravages que provoque l’alcoolisme dans le monde masculin. Elles ne se réunissent plus que pour les enterrements, lors des rites funéraires demeurés très vivaces en Lituanie. La vie à la campagne ne s’articule plus qu’autour des femmes, elles en sont devenues l’axe central. L’époque qui a suivi l’indépendance a été marquée en Lituanie par une impressionnante vague de suicides masculins (le record avait été atteint en 2005 avec 68,1 pour 100.000 habitants), en particulier d’hommes ayant atteint la cinquantaine. Ces hommes, ayant perdu les références de leur monde, s’étaient trouvés incapables de soutenir un changement de régime. Le problème du suicide reste patent en Lituanie, puisque le pays se maintient à la première place européenne et mondiale avec un millier de suicides par an, aux deux tiers masculins, pour une population de trois millions d’habitants. Vanda Juknaite considère le monde masculin comme étant complètement à part de celui des femmes. Elle se penche à nouveau sur l’univers féminin dans son oeuvre suivante, la nouvelle Le Pays de verre, dans laquelle elle raconte, toujours à la campagne, la vie d’une jeune mère, seule avec son nouveau-né malade, dans un univers post-soviétique inhumain. La solitude existentielle, le foyer vécu comme une prison, la responsabilité de ses deux enfants lui rendent la vie difficile à supporter. Au fond d’elle-même rivalisent les forces de son amour maternel et du désir de mourir. Ce récit est en partie autobiographique, puisque Vanda Juknaite avait dû soigner pendant des années son petit garçon gravement malade, devenu déficient immunitaire à cause des nuages radioactifs de Tchernobyl. Suite à cette expérience, Vanda Juknaite a voulu écrire sur le thème de la maternité, décrire ce qui se passe à l’intérieur d’une mère confrontée à des circonstances extrêmes. En commençant ses recherches, elle avait été surprise qu’aucun écrivain auparavant n’ait réellement abordé ce thème. La grande originalité de l’écriture de Vanda Juknaite réside dans une très minutieuse recherche des mots employés, dans le minimalisme de l’expression. Elle va jusqu’à la limite des mots et de leur capacité, laissant à la ponctuation, aux silences qui sont arrêts, respirations, halètements, le soin d’exprimer le reste. On a souvent comparé son style à ceux des haïkus japonais. Un film qui porte le même nom a été tiré de la nouvelle Le Pays de verre, réalisé par Janina Lapinskaite en 2004. Les deux premiers livres de Vanda Juknaite ont eu un grand retentissement en Lituanie, preuve d’une résonance profonde dans la société. Son troisième livre, « Je me trahirai. Par la voix », fait part de son expérience avec les enfants des rues. Passant régulièrement devant la gare ferroviaire de Vilnius, Vanda Juknaite constate la présence de petits enfants livrés à eux-mêmes, obligés de mendier, essayant de survivre dans les locaux désaffectés des sous-sols de la gare tout en étant victimes du racket des plus âgés. A cette époque les centres d’accueil pour enfants datant de l’Union soviétique ont été démantelés et les nouveaux n’ont pas encore été mis en place. L’auteure décide d’organiser pour ces enfants un arbre de Noël, au sein même de la gare. Elle les apprivoise peu à peu et crée pour eux des camps de vacances à la campagne, où ils peuvent, l’espace d’un été au moins, avoir une autre vie. C’est cette expérience bouleversante qu’elle raconte dans son livre. Grâce à celui-ci et à ses nombreuses interventions médiatiques, des abris de nuit sont créés, les services sociaux finissent par intervenir et le problème des enfants des rues est finalement réglé. Depuis dix ans maintenant il n’y a plus d’enfants dans les rues en Lituanie. Pourtant récompensée de plus de cinq prix littéraires lituaniens, Vanda Juknaite écrit peu. Elle parle de l’écriture comme d’une torture, elle écrit par nécessité de témoigner de ce qu’elle ressent profondément de la société lituanienne. Vanda Juknaite sait écouter et poser les questions, profondément concernée par son époque. En plus de sa charge de maître de conférences, qu’elle assume depuis de nombreuses années à l’Université pédagogique de Vilnius en enseignant la littérature lituanienne, elle a animé pendant deux ans une émission de radio au cours de laquelle elle recevait les personnes les plus diverses de la société lituanienne. Elle est en continuelle relation avec les domaines sociaux pédagogiques qui ont en charge les enfants délinquants ou handicapés. Elle est très sollicitée par les médias pour son parler vrai, sa connaissance de la réalité des problèmes de société, sa tolérance et sa totale simplicité."
http://www.regard-est.com/

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03 décembre 2009

Lilija Kuliesiene, beauté et créativité en photo

"J'ai toujours été attirée par la beauté et la créativité" déclarait récemment Lilija Kuliešienė au quotidien Vakarų Ekspresas de Klaipėda. C’est dans cette ville, à la galerie de la section locale de l’Union des photographes de Lituanie (Tomo g. 7), que la photographe expose depuis le 19 novembre ses clichés les plus récents. Née en 1961 à Rokiškis et après des études en chorégraphie, Lilija Kuliešienė a plus d’un art à son arc. Photographe, danseuse, chorégraphe, scénographe, Lilija Kuliešienė fait partie de ces femmes lituaniennes qui ne veulent pas être négligées. Impressionnante blonde aux yeux légèrement bridés, elle roule en voiture de sport rouge. Femme à risques, elle s’investit dans ses différents domaines de prédilection avec le même enthousiasme.
http://www.photoartklaipeda.lt/

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29 novembre 2009

Maestra baltica : Anu Tali dirige la musique sur Arte-TV

Ce dimanche 29 novembre 2009 à 19h, la chaîne de télévision Arte diffusera un concert de musique balte au cours duquel la chef d'orchestre estonienne dirigera des oeuvres de son compatriote l'ex-rockeur Erkki Sven Tüür et du compositeur letton Pêteris Vasks. Née en 1972, Anu Tali, après des études à l'Académie de musique d'Estonie, au Conservatoire d'Etat de Saint-Pétersbourg et à l'Académie Sibelius d'Helsinki, a fondé l'Orchestre symphonique nordique en 1997 à Tallinn. Son vaste répertoire fait la part belle à la musique balte contemporaine. Avec l'Orchestre de chambre de Munich, elle dirige ici le concerto pour violon "Tala gaisma" ("Lumière lointaine"), oeuvre émouvante de Pêteris Vasks, aux accents de romantisme tardif. On la retrouve également en répétition d'"Action, passion, illusion" de Erkki Sven Tüür.
http://www.arte.tv/fr/

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02 octobre 2009

Ksenija Jarosevaité : un chat de rue

Depuis plusieurs jours, les passants de la rue Aguonų à Vilnius n’ont d’yeux que pour un gros chat. Sculpté par Ksenija Jaroševaitė, ce chat de pierre fait 2,70 mètres de haut et 3 mètres de long, avec une queue d’1,10 mètre. Né en 1953 à Kaunas, Ksenija Jaroševaitė a étudié la sculpture au début des années 1970 à l’Institut des beaux-arts de Vilnius. Elle travaille aussi bien le bois, le granit, le marbre, le bronze que l’aluminium et affectionne particulièrement les figures monumentales. Depuis 1976, elle a participé à des expositions en Lituanie, Lettonie, Estonie, Finlande, Slovaquie et France. Elle reçut le Prix national d’art et culture de Lituanie en 2005. Elle vit et travaille à Vilnius.
http://www.cahiers-lituaniens.org/

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28 août 2009

Jolanta Balciuniene, nouvel ambassadeur de Lituanie en France

Nommée fin juin par le président Adamkus dont c’était un des derniers actes officiels, le nouvel ambassadeur de Lituanie à Paris connaît bien la France. Née en 1962 à Varniai, Jolanta Balčiūnienė a fait ses études à la faculté des langues étrangères de l’université de Vilnius dans la spécialisation 'littérature et langue françaises'. A Paris, elle a suivi les cours de relations internationales de l’Institut International d’Administration et de l’ENA. Elle connaît bien les relations bilatérales franco-lituaniennes, pour avoir travaillé comme consultante au service économique de l’Ambassade de France en Lituanie (1993), comme conseillère au département des Relations bilatérales du Ministère des Affaires étrangères de Lituanie (1996-2000) et comme conseillère à l’Ambassade de Lituanie en France (2002-2005). Jolanta Balčiūnienė fut également consultante auprès du président du Conseil suprême (Parlement) de la République de Lituanie en 1990-1992, au moment de la lutte pour l’indépendance du pays, et conseillère du président de la Diète (Parlement) de Lituanie en 1996. Parmi ses plus hautes fonctions, notons qu’elle assuma la fonction de Ministre Plénipotentiaire à la Mission Permanente de la République de Lituanie à Bruxelles en 2007-2008. Jolanta Balčiūnienė est décorée de l’Ordre du Mérite pour la Lituanie, de l’Ordre national de la Légion d'honneur (France) et de l’Ordre de l’Honneur Royal (Norvège).
http://www.cahiers-lituaniens.org/

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09 août 2009

Renata Marcinkute à l'orgue Merklin d’Obernai

L'orgue Merklin de l'église Saints-Pierre-et-Paul d’Obernai en Alsace a vibré le 4 août au soir sous le charme de Renata Marcinkutė Lesieur. Issue de l'Académie de musique de Lituanie où elle a étudié le piano avec le professeur Jurgis Bialobžeskis et l’orgue avec le professeur Virginija Survilaitė, l'artiste a joué en priorité des oeuvres de son pays, dont la fugue cis-moll du compositeur lituanien Mikalojus Konstantinas Čiurlionis. Enseignant elle-même depuis 1991 l’orgue et la harpe à Vilnius, Renata Marcinkutė Lesieur donne fréquemment des concerts à l’étranger, incluant des œuvres de compositeurs français comme César Franck, Francis Poulenc et Olivier Messiaen.
http://www.cahiers-lituaniens.org

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12 juillet 2009

Dalia Grybauskaite : respecter la Russie

"La Lituanie et la Russie finiront par trouver une forme optimale de coopération", a espéré la nouvelle présidente de Lituanie, Dalia Grybauskaitė, qui remplace dans cette fonction Valdas Adamkus et dont l'investiture se déroule ce 12 juillet 2009. "La rhétorique politique de la Lituanie à l'égard de ses voisins, dont la Russie, a été trop dure. Je pense qu'elle ne se répètera plus", a-t-elle expliqué dans un entretien accordé à RIA Novosti. "J'espère que nous saurons trouver une forme de dialogue qui permettra aux deux pays de se respecter et d'aborder enfin une coopération mutuellement avantageuse". Pour Dalia Grybauskaite, l'histoire, que chacun des pays interprète à sa manière, "engendre une multitude de controverses douloureuses. Il est parfaitement évident pour moi qu'il y a des événements historiques qu'on ne saurait oublier ou rejeter avec légèreté, tant en Russie qu'en Lituanie. Mais l'histoire est toujours l'histoire. Il faut vivre le jour présent et penser à l'avenir, non pas au passé". L'essentiel, pour elle, est de se mettre d'accord sur ce point. "Nous autres Lituaniens devons aussi respecter votre histoire et il faut que le thème du passé soit moins exploité", a-t-elle souligné.
http://fr.rian.ru/

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26 février 2009

Art textile : Rasma Noreikytė aux Beaux-Arts à Paris

Dans le cadre du projet européen "Tapisserie contemporaine et art textile en Europe" et des résidences croisées de jeunes artistes du textile, la jeune artiste lituanienne Rasma Noreikytė participe à l’exposition "Divers Tissés" qui se tient du 26 au 28 février 2009 à l’Académie des Beaux-Arts de l'Institut de France, 23 quai de Conti à Paris. C'est en effet au sein de la salle Comtesse de Caen du Palais de l'Institut de France que l'Académie des Beaux-Arts recevra les œuvres de quatre artistes sélectionnés par un Conseil artistique composé d'experts européens, afin d'effectuer des résidences en France, en Belgique et en Lituanie. Ces œuvres ont été effectuées pendant les séjours des artistes, d'une durée de trois à quatre mois. En avril 2009, l'exposition sera également présentée à Kaunas (Lituanie). Le visiteur découvrira cet art ancestral revisité à travers un parcours initiatique mêlant poésie texture et surprise. Chaque artiste a développé durant son séjour en résidence, une technique propre, une inspiration individuelle et une démarche spécifique. Rasma Noreikytė, née en 1977 à Kaunas, a fait ses études à l’Académie des Beaux-Arts de Lituanie à Vilnius et à la Faculté des Beaux-Arts de Kaunas. Le travail de Rasma Noreikyte consiste à mélanger les couleurs de peau et les associations d’idées qui en découlent. Elle cherche à favoriser l’ambiguïté et les différences pour que notre regard sur la vie humaine bascule.
http://www.academie-des-beaux-arts.fr/actualites

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28 janvier 2009

Skaityti lietuviškai : un site web pour lire en lituanien

A l’initiative de Jurga Daugmaudytė (photo), professeur de français à la chaire des langues romanes de l’Université de Vilnius en Lituanie, et d'André Bougaïeff, professeur de langue et linguistique françaises à l'Université du Québec à Trois-Rivières au Canada, le site web "Skaityti lietuviškai" a été créé pour permettre à tout lecteur francophone de pouvoir lire facilement des textes en lituanien, tout en les écoutant. Pour comprendre le sens d’un mot lituanien en cours de lecture, il lui suffit de cliquer sur ce mot pour en obtenir la traduction en français et en anglais au bas de l’écran.
http://www.uqtr.ca/skaityti

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22 novembre 2008

Irena Lutinskaite expose à Paris

Du 22 au 27 novembre 2008, la Maison des Associations du 7e arrondissement de Paris expose des peintures à l'huile sur toile d’Irena Lutinskaitė. L’artiste lituanienne est née en 1954 en Bulgarie où elle réside. Dans son œuvre dominent deux genres : nature morte et paysage. Irena Lutinskaitė utilise la technique classique de la peinture à l’huile sur toile. Pour la critique d’art Irina Kolbasova, "Irena Lutinskaitė reproduit les multiples couleurs de l’automne dans ses paysages qui traduisent le calme de la nature. Des rayons de soleil brillent, des fruits mûrs nous tentent, des forêts épaisses nous invitent à découvrir leurs énigmes secrètes." Pour Irena Lutinskaitė, il s’agit de réaliser une œuvre exprimant son émotion qui transfigure le réel. Les amateurs d’art du monde entier apprécient ses tableaux qui font partie de collections privées en Bulgarie, Espagne, Grèce, Allemagne, France, Finlande, Lituanie, Turquie, Canada, Pays-Bas et Etats-Unis. Maison des Associations, 4 rue Amélie, 75007 Paris. Métro Latour Maubourg.
maison.asso.07@paris.fr

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14 novembre 2008

Laura Sintija Cerniauskaité : novembre en Europe à l’Odéon

A l'occasion de la Saison culturelle européenne à Paris, le théâtre du Petit Odéon propose, le samedi 15 novembre 2008 à 15h, la lecture d’une pièce de Laura Sintija Černiauskaitė, intitulée "Lucie patine". Traduite par Akvilé Melkunaité, le texte vient de paraître aux Editions Théâtrales dans le cadre du programme "Traits d'Union", qui consiste en la traduction, l'édition et la mise en espace de pièces de jeunes auteurs issus de chacun des 27 pays de l'Union européenne. Née à Vilnius en 1976, après avoir étudié la philologie lituanienne, Laura Sintija Černiauskaité est devenue auteure et dramaturge et a publié plusieurs recueils de nouvelles, un roman et trois pièces, montées en Lituanie et en Russie. Pour Laura Sintija Černiauskaité, les histoires d’amour finissent mal en général, et c’est à la source d’une rupture qu’invite l’auteure lituanienne. En remontant le courant vers l’enfance, vers l’environnement familial peu propice à l’harmonie, puis en progressant vers un autre clap de fin possible, elle montre la difficulté, mais aussi la nécessité d’aimer. Dans la banalité apparente de la relation de Lucie et Félix se niche peut-être leur solution. Entrée : 5 euros. Réservations : 01 44 85 40 40.
http://www.theatre-odeon.fr/
http://www.editionstheatrales.fr/

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22 octobre 2008

Vidmante Jasukaityte : fictions européennes de l’Espace

Dans le cadre de la Présidence française de l’Union européenne, l’Observatoire de l’Espace du CNES publie un ouvrage exceptionnel intitulé "Fictions européennes", qui est présentée ce 22 octobre 2008 à Strasbourg. La publication, parrainée par le Parlement européen, souligne l’importance de l’Espace dans une histoire européenne commune. Trente écrivains européens ont été sollicités pour écrire une nouvelle sur le thème de l’espace et de l’Europe. Leurs nouvelles y sont publiées en langue originale suivies de la traduction française. La Lituanie est représentée par une nouvelle très émouvante de Vidmantė Jasukaitytė, intitulée "Le son". Née en 1948, poète, dramaturge, nouvelliste et romancière, Vidmantė Jasukaitytė a été récompensée par le Prix Juozas Paukštelis pour son roman "Après nous, il n’y a plus nous" (1988). Elle s’est, par ailleurs, acquise le respect de ses concitoyens pour ses combats politiques. Sa prise de parole en faveur des jeunes Lituaniens humiliés pendant leur service militaire dans l’armée soviétique à l‘époque de Gorbatchev eut un écho considérable dans toute l’URSS. Elle était, par ailleurs, membre du Parlement de Vilnius lorsqu’il proclama l’indépendance de la Lituanie et est l’une des signataires de l’Acte d’indépendance du pays.
http://www.cnes-observatoire.net/

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22 septembre 2008

Egle Babilaite : l’expérience strasbourgeoise

En résidence d’artiste à Strasbourg de juillet à septembre 2008, grâce à la municipalité de la ville et au Centre européen d’actions artistiques contemporaines (CEAAC), la plasticienne lituanienne Eglė Babilaitė a pu expérimenté pendant trois mois dans la capitale alsacienne de nouvelles formes d’expression plastique, alliant toile, peinture et textile. Née en 1973 à Vilnius, Eglė a suivi un cursus artistique approfondi dans sa ville natale, d’abord au Lycée des arts M.K Čiurlionis (1980-1990), puis à l’Académie des beaux-arts de Vilnius (1990-1997). Dès 1998, elle a commencé à se faire un nom et à exposer – parfois avec sa sœur Ieva Babilaitė Ibelhauptas – en Lituanie, au Benelux, dans les pays scandinaves et à New York. Elle a également participé à des expositions collectives en France, notamment à Saint-Cyr-sur-Loire ("L’art féminin en Lituanie" au Pavillon Charles X, 2002) et à Limoges ("De fil en fil" à la Cité des métiers et des arts, 2003). Elle fit plusieurs résidences d’artiste, en Laponie suédoise et en Islande, qui l’inspirèrent considérablement. Eglė Babilaitė est membre de l’Union des artistes de Lituanie depuis 1999 et reçut le Prix d’Etat annuel pour jeunes artistes en 2000.
http://www.babilaites.lt/

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18 septembre 2008

Mode : Aiste Anaite au Carrefour du patchwork

Du 18 au 21 septembre 2008 à Sainte-Marie-aux-Mines en Alsace (berceau du mouvement Amish) se tiendra le 14e Carrefour Européen du Patchwork, exposition de plus 800 œuvres textiles anciennes, traditionnelles et contemporaines. Dans le cadre de l’espace créateur réservé à une vingtaine de créatrices de mode, la styliste lituanienne Aistė Anaitė Baranauskienė présentera la dernière collection sortie de son studio composée de vêtements infroissables à la texture unique. Elle travaille le lin, le coton, la laine bouillie ou tissée et d’autres textiles aux matières 100% naturelles selon d’anciennes traditions de la culture lituanienne, ainsi que des textures entièrement nouvelles.
http://www.patchwork-europe.com/ http://www.aistefashion.com/

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16 avril 2008

Ieva Vanagiene : 10 ans de mode lituanienne à Strasbourg

C’est au printemps 1998, il y a dix ans, que Ieva Vanagienė a ouvert à Strasbourg une boutique de produits artisanaux et de vêtements en lins fabriqués en Lituanie. Sous l’enseigne "La petite Lituanie", le magasin, situé dans le quartier de la Petite France juste en face des écluses, propose toute une gamme de produits en céramique dont une ribambelle de cloches, de toutes les tailles et de toutes les couleurs, ainsi qu’un grand choix de bijoux d’ambre et de jouets. A côté des objets de décoration et des parures, la boutique offre un choix très large de vêtements, tous en lin, la plupart dans cette couleur grège si typiquement lituanienne. Elle-même créatrice de mode, Ieva Vanagiene a d’ailleurs ouvert en 2005 un deuxième magasin entièrement consacré à ces vêtements, judicieusement appelé "La Boutique du Lin". Parallèlement, une activité de vente à distance de tous ces produits a été mise en place sur le web.
http://www.evatric.fr/

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24 février 2008

Skaidra Jancaite et Birute Vainiunaite en concert à Paris

Le dimanche 24 février 2008 à 17h en l’église américaine du quai d’Orsay à Paris, sera donné un concert de la soprano Skaidra Jančaitė accompagnée au piano par Birutė Vainiūnaitė. Diplômée du conservatoire Juozas-Grodis de Kaunas en 1987 et de l’Académie de musique de Lituanie en 2002, Skaidra Jančaitė (photo) a suivi les master classes de chant du professeur André Orlowitz au Danemark en 1991-1992, du professeur Th. Grubbe en France en 1996 et du professeur J. Loibl en Autriche en 1997. Depuis 1991, Skaidra Jančaitė travaille à l’Académie de musique de Lituanie à Vilnius. Elle chante souvent en Lituanie où elle participe à des concerts et festivals de musique classique ou contemporaine. Quant à Birutė Vainiūnaitė, née à Kaunas, elle a étudié, de 1965 à 1970, à l’Académie de musique de Lituanie avec le professeur M. Azizbekova, puis, de 1970 to 1972, au Conservatoire de Moscou avec le professeur J. Milstein, enfin, de 1975 à 1976, au Conservatoire de Paris avec le professeur V. Perlemuter. Lauréate du 1er Concours de piano Čiurlionis en 1965 et du 14e Concours des virtuoses de Berlin en 1991, Birutė Vainiūnaitė se produit à l'occasion de concerts avec des orchestres dirigés par Domarkas, Rinkevicius, Sondeckis... Elle enseigne actuellement à l’Académie de musique de Lituanie. Au programme du concert de Paris : des Fantaisies de Mozart et de Schumann, des airs de Messiaen et de Debussy, ainsi des extraits d’œuvre de trois compositeurs lituaniens, Juozas Gruodis, Balys Dvarionas et Juozas Tallat-Kelpša.
http://www.acparis.org/

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15 novembre 2007

Egalité hommes-femmes : la Lituanie en 14e place dans le monde

Une fois de plus, quatre pays nordiques – la Suède (1e), la Norvège (2e), la Finlande (3e) et l’Islande (4e) – cette fois-ci suivis de près par deux pays baltes – la Lettonie (13e) et la Lituanie (14e) – arrivent en tête du classement de l’indice sur l’inégalité entre les sexes (Gender Gap Index) publié début novembre par le World Economic Forum. Cela signifie qu’ils affichent les plus faibles disparités parmi les 128 pays analysés. Le Global Gender Gap Report 2007 a été élaboré selon une nouvelle méthodologie utilisée pour la première fois l’année dernière et comprend des profils détaillés qui fournissent des informations sur les aspects économiques, légaux et sociaux des écarts entre hommes et femmes observés dans chaque pays. Le rapport mesure l’ampleur de ce clivage dans quatre domaines fondamentaux de l’inégalité entre les sexes : 1° la participation et les opportunités économiques : résultats sur les salaires, les niveaux de participation et l’accès à des emplois hautement qualifiés (la Lituanie est au 7e rang mondial). 2° le niveau d’éducation : résultats relatifs à l’accès à l’enseignement de base et supérieur (29e rang mondial). 3° l’influence politique : résultats sur la représentation au sein des structures décisionnaires (37e rang mondial). 4° la santé et la survie : résultats relatifs à l’espérance de vie et au ratio hommes-femmes (38e rang mondial).
http://www.weforum.org/en/initiatives/index.htm

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